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Côte d'Ivoire / Suite aux mots d'ordre de l'opposition : un gendarme tué à Agboville

Tueurs de Gendarmes1

Les nombreux appels à l'insurrection lancés sur les réseaux sociaux depuis l'étranger ont coûté la vie à un gendarme ce lundi au sud du pays. En effet, la patrouille conduite par le sous-lieutenant Daniogo Klenon Lassina de l'escadron de gendarmerie d'Agboville a essuyé des tirs d'armes à feu au petit matin, à 500 mètres de Grand Yapo, sur l'axe Agboville-Azaguié. L'officier a succombé à ses blessures, mais ses assassins ont aussitôt été arrêtés et les barrages installés sur la route demantelés par les soldats.

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A Yamoussoukro, la circulation a été momentanément perturbée au quartier Morofê et au corridor sud par des groupes de jeunes visiblement sous l'emprise de l'alcool et de la drogue. A Abidjan, le dépôt Sotra de Koumassi a vu une dizaine de bus partir en fumée. L'ordre a enfin été rétabli à Issia où des individus avaient utilisés des troncs d'arbres pour perturber la circulation.

Collectif tockards


Pendant que la campagne électorale se déroule dans le calme, ces incidents isolés qui n'ont aucun impact ont juste pour objectif de ternir l'image du pays. Les instigateurs, à la tête desquels les leaders du PDCI et du PPA, démontrent ainsi leur capacité de nuisance. Même s'ils sont conscients que, entretenir la haine dans le coeur de leurs partisans ne sert nullement leur cause, encore moins la démocratie. Car, après tout ça, Thiam, Damana Pickass, Pulcherie Gbalet et autres rentreront au pays profiter du travail de Ouattara. Bien sûr, le ridicule ne tue pas...

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Les candidats à l’élection présidentielle prévue le 25 octobre 2025 sont le président sortant, Alassane Ouattara (RHDP), Ahoua Don Mello (ex-FPI-PPA)
Lagou Henriette (ex-PDCI-FPI), Simone Ehivet-Gbagbo (ex-FPI-Première dame) et Jean-Louis Billon (ex-PDCI).

L’opposant Cheick Tidjane Thiam qui lance sur les réseaux sociaux des mots d'ordre de désobéissance civile ne savait pas que pour prétendre à la magistrature suprême en Côte d'Ivoire, il devait renoncer à la nationalité française. Raison pour laquelle, avant même de voir sa candidature rejetée par la Commission électorale indépendante, il avait été assigné en justice par des militants de son propre parti, le PDCI. Laquelle formation ne parvient plus à présenter de candidats dans tout le pays depuis une décennie. Par conséquent, mis à part les villages où ils continuent d'entretenir le poison de la haine ivoiritaire, Thiam et le PDCI n'ont pas une stature nationale de nature à leur permettre de gagner une élection. Idem pour les cyberactivistes qui s'agitent autour de Laurent Gbagbo. Toujours prêts à débiter des propos incendiaires, et toujours prêts à fuir le pays pour ne pas assumer leurs propos.

Messages insurrect

Elle est loin, l'époque où les écoliers ivoiriens apprenaient dans les livres d'histoire que les Ebriés sont des pêcheurs venus du Ghana et qui n'ont pas de village. Egalement loin derrière nous, l'époque où l'histoire enseignait aux jeunes ivoiriens que les Abbey sont des guerriers venus du Dahomey (actuel Benin) chasser l'éléphant pour le roi Behanzin qui vendait l'ivoire aux navigateurs portugais. Que dire d'Abla Pokou qui a fui le royaume Ashanti au 18è s. pour se refugier près des Sénoufo dans la région de Bouaké, et fonder le royaume "multiséculaire" des Baoulé. La crise identitaire qui marque la Côte d'Ivoire est issue de la falsification de cette histoire effacée des ouvrages scolaires par les régimes ivoiritaires qui ont succédés après Houphouët-Boigny, et qui se sont choisis pour ennemi à abattre l'homme du nord, le Dioula, incarné par Alassane Ouattara.

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Seule cette haine peut justifier le fait que des individus puissent tirer sur des gendarmes, mettre le feu à des autobus de transport en commun, barrer des routes sans importance ou déverser des injures et des mensonges sur les réseaux sociaux contre des autorités ou une communauté ethnique. Depuis la création de l'ivoirité, cette haine qui a fait tant de mal à notre pays, est entretenue dans les coeurs, et les élections sont les périodes choisies par les opposants pour mettre à mal l'unité et la cohésion nationale. Cette année, l'histoire du 4è mandat lui sert de prétexte. Sauf que cette année, la Côte d'Ivoire a beaucoup changé au vu des impressionnantes réalisations du pouvoir et de l'esprit de pardon qui guide le président Alassane Ouattara. De moins en moins de personnes se laissent entraîner dans l'aventure des fauteurs de trouble.

Seydou Koné

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Commission Electorale Indépendante (CEI), #Elections CIV 2025

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