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Bouaké: Les confidences de Mariam Koné, ex-directrice de l'ONS, avant son décès

 Mam

 


Moumoune Coulibaly, coordonnateur général de la fondation les mémoires de la ville de Bouaké, a annoncé ce vendredi 22 mars 2024 le décès de Mariam Koné, épouse Yoda alias Mam Koné, ex-Directrice générale de l'Office national des sports (ONS). Elle est décédée ce matin, à l'aube ce vendredi 22 mars 2024. Mariam Koné fait partie de la génération dorée du handball ivoirien. Ancienne élève du lycée moderne des jeunes filles de Bouaké et ex-handballeuse de l'As Abinader Djamo Djamo de Bouaké, elle est une fille de Bouaké.
Elle parle de sa vie à Moumoune Coulibaly avant son décès dans une interview. "J’ai eu une grosse carrière de handballeuse, une carrière bien remplie et pleine de bonheur mais aussi de peines. J’ai obtenu beaucoup de titres continentaux tant en équipe nationale qu’en club. J’ai presque tout gagné. Pour me résumer, ce fut une carrière faste. Mais j’avoue que le handball m’a permis de me forger un caractère de roc. J’ai débuté ma carrière à Bouaké, à l’école primaire lors des matchs Oissu qui étaient beaucoup suivis. Monsieur Baldino Michel alias Moussa Konan, m’a détectée à cette époque (année 1976-1977) et m’a permis d’aller au Lycée des jeunes filles de Bouaké. Il m’a prise sous sa coupole en même temps que Namama Fadiga, Touré Massandjé, Krabo Désirée, Djoman Emilie, et autres. Il nous a mises dans une section sport-étude. Ce qui nous a permis d’aller à l’école tout en jouant au handball", explique-t-elle.
"Une anecdote, poursuit-elle, j’étais très polyvalente. J’étais une athlète (course de fond) et je jouais au basket-ball. Et j’avoue que je m’orientais vers le basket-ball mais monsieur Baldino m’a vite récupérée. Je ne regrette pas aujourd’hui et je lui dis merci au passage. C'était un père pour nous."
"Après Bouaké, cap a été mis sur Abidjan où je continuais à aller à l’école pendant que je jouais. J’ai eu mes diplômes à l’Injs et j’ai commencé à travailler. Enseignante d’EPS au Collège moderne du Plateau, je continuais de jouer au handball. En équipe nationale, j’ai été de la crème qui a écrit les lettres de noblesse du handball ivoirien. A travers l’Afrique, l’hymne national de la Côte d’Ivoire a tonné et cela m’a fait énormément plaisir", clôt-elle.

Allah Kouamé

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