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Vandalisme sur les hôpitaux: Le ministère de la santé met en garde les fauteurs de troubles

 Santé

En l’espace de trois jours, des hôpitaux ivoiriens ont été la cible de citoyens qui ont décidé de rendre justice à leurs parents qui n’auraient pas été pris en charge de façon idoine. Il s’agit de l’hôpital général de Port-Bouet et le CHR d’Agboville. A deux jours d’intervalle (le 5 pour Port-Bouët et le 7 pour Agboville), des parents de patients décédés ont agressé le personnel médical, le second cas s’étant soldé par l’incendie du pavillon pédiatrique.
Face à cette situation préoccupante, le ministère en charge de la santé a réagi ce lundi 8 juillet 2024 à travers une conférence de presse dont son directeur de cabinet était l’animateur. Dans son propos liminaire, le docteur Koffi Aka Charles a fait le point des deux actes de vandalisme qui ont ciblé les hôpitaux suscités. Dans les deux cas, le représentant du ministre a dénoncé l’incivisme des agresseurs et la mise en danger du personnel soignant.
Relativement à cette situation d’urgence, le docteur Koffi Aka Charles, au nom de son ministère, a rassuré le personnel soignant relativement à des mesures sécuritaires pour leur protection. Il a surtout mis en garde les éventuels parents de malades qui envisagerient de réaliser, comme les deux agresseurs de ce week-end, des actes de justice illégaux contre de tels projets : ‘’Le ministère en charge de la santé condamne de tels agissements et se réserve le droit de saisir la justice chaque fois que de tels comportements vont se répéter.
Le ministère en charge de la santé rassure le personnel soignant que des mesures idoines sont prises pour leur sécurité sur leur lieu de travail’’.
Pour mémoire, le 5 juillet 2024, dame K.A., hospitalisée à l'hôpital général de Port-Bouët, y était décédée des suites d'une complication d’hémorragie digestive. Pris de colère, son fils s’était illustré par des actes de vandalisme à l’encontre des agents de l’institution.
En ce qui concerne le cas du CHR d’Agboville, le nommé Samassi Salimou, un franco-ivoirien en vacances au pays a mis le feu au bâtiment de pédiatrie du Centre hospitalier régional de la ville. Il entendait ainsi protester contre la mort de son neveu survenu le dimanche des suites d’un paludisme sévère avec anémie. Mécontent, il s’est servi d’un bidon de 25 litres d’essence et a mis le feu au service suscité dans lequel étaient hospitalisés d’autres enfants malades. La promptitude des sapeurs-pompiers de la ville avait permis de circonscrire l’incendie et de sauver les vies humaines.

Diaman Emmanuel

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