PDC2V: La Côte d’Ivoire bénéficiera de 23 centres de développement du vivrier
Le Projet de développement des chaînes de valeurs vivrières (PDC2V) offre 23 Centres de développement du vivrier (CDV) à la Côte d’Ivoire, pour traduire en acte toute la nouvelle technologie agricole pour le développement du vivrier.
Financé par la Banque mondiale, ce projet est inédit en Afrique de l’Ouest car il a été implémenté dans l’Est du continent, précisément au Kenya et en Ethiopie. La phase pilote aura lieu dans les 16 régions abritant les activités du PDC2V, rapporte une note d’information transmise à l’AIP, ce mardi 5 mars 2024.
Lors de la présentation des activités 2024 au comité national de pilotage du PDC2V, le coordonnateur Bernard Comoé, a relevé que cette année verra le début d’exécution de plusieurs initiatives impactant les chaines de valeurs vivrières, en l’occurrence le CDV.
Il s’agit d’un espace dédié à la formation professionnelle agricole qui valorise les différentes potentialités spécifiques à la région dans laquelle il est implanté. Lu but est de contribuer à la souveraineté alimentaire de la Côte d’Ivoire, à travers la promotion d’une agriculture vivrière performante, durable et créatrice de richesses.
Le CDV a pour mission de promouvoir des technologies innovantes de production vivrière, reposant sur une étroite collaboration entre la recherche, la vulgarisation et les acteurs des chaines de valeurs vivrières. Il est composé de deux espaces, l’un administratif, et l’autre dédié à l’expérimentation et à la formation agricole. Il est bâti sur une superficie de six hectares, aménagé par le PDC2V avec l’appui technique des structures partenaires (ANADER, CNRA. Collectivités territoriales).
Les bénéficiaires sont formés à coûts partagé par le PDC2V et ses partenaires. Outre les producteurs et transformateurs, les CDV serviront également de centre de stage pour les étudiants en fin de cycle des écoles de formation agricole et d’espace de renforcement des capacités des techniciens des structures de recherche, de vulgarisation et de formation agricole (CNRA, ANADER, INFPA, etc.). Les principales activités concernent la recherche adaptative; la démonstration des innovations approuvées; la formation, et la production/transformation/ commercialisation.
A terme, ces infrastructures seront des propriétés des Conseils régionaux avec le soutien de l’ANADER et du CNRA. Aussi, le coordonnateur du PDC2V multiplie-t-il les rencontres avec les collectivités en vue de l’identification de sites pour abriter ces CDV dont les travaux démarreront avant la fin de l’année.
(AIP)
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