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Le paludisme éradiqué en Egypte, selon l'OMS

OMS Palu 

Le paludisme, dont ont autrefois souffert les pharaons, ne sévit plus en Égypte, déclare l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cela faisait un siècle que le pays poursuivait cet objectif de santé publique. L'OMS a certifié que l'Égypte a éradiqué le paludisme, un résultat qualifié de «véritablement historique» par l'agence de santé publique des Nations unies. En Égypte, “le paludisme, une maladie aussi ancienne que la civilisation égyptienne, et dont les pharaons ont souffert, appartient aujourd’hui au passé”, s’est réjoui Tedros Adhanom Ghebreyesus. Par sa voix, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont il est le directeur général, a annoncé dimanche 20 octobre que le paludisme était officiellement éradiqué dans ce pays. “[Dès] les années 1920, des initiatives pour limiter les interactions entre les humains et les moustiques ont été mises à l’œuvre, avec l’interdiction de la culture du riz et d’autres produits agricoles à proximité des zones résidentielles”, rappelle le magazine Egypt Today.
Au cours des cent années suivantes, il y a eu des résurgences de cette maladie causée par un parasite du genre Plasmodium transmis par un moustique anophèle. Mais en raison de l’absence de nouveaux cas autochtones au cours de trois années consécutives – la durée officielle choisie par l’OMS pour déclarer un pays exempt de paludisme –, l’Égypte est désormais le troisième pays de la région, après les Émirats arabes unis, en 2007, et le Maroc, en 2010, à obtenir la certification de l’agence onusienne. À l’échelle mondiale, 44 pays et un territoire ont déjà cette reconnaissance.
Le mensuel anglophone souligne que ce “tournant historique” est le résultat d’une politique de lutte contre le paludisme reposant sur le diagnostic et le traitement de la maladie, mais aussi sur le contrôle des insectes, ainsi que sur des partenariats avec des pays voisins comme le Soudan. En outre, précise Egypt Today, “les migrants, quel que soit leur statut légal, bénéficient de services de santé essentiels gratuits”.


Bakayoko Youssouf

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