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Pepfar / Les bienfaits de la lutte contre le VIH s’étendent bien au-delà du sida

Pepfar sida

L’investissement des États-Unis dans la lutte contre le VIH/sida, à hauteur de 100 milliards de dollars à ce jour, a donné aux nations partenaires les moyens de mieux faire face à la maladie et d’améliorer la vie des gens.

Lancé en 2003, le plan présidentiel d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) a permis de sauver plus de 25 millions de vies et à 5,5 millions de bébés de naître séronégatifs. Les décès liés au VIH ont chuté de 68 % depuis le pic de 2004, en grande partie grâce au PEPFAR.

Si le PEPFAR se concentre sur l’éradication du VIH/sida, il n’empêche que les améliorations apportées par le programme en matière de santé publique ont également aidé les pays à relever d’autres défis sanitaires et à se préparer à l’émergence de nouveaux risques.

« Nous devons chercher à voir comment l’incroyable plateforme créée pour la lutte contre le VIH/sida peut servir à préparer le monde à lutter contre d’autres maladies pandémiques, tout en continuant de protéger et de faire avancer les acquis de la lutte contre le VIH/sida », a déclaré le docteur John Nkengasong, coordinateur américain de la lutte mondiale contre le sida et représentant spécial pour la diplomatie en matière de santé dans le monde. « Nous n’avons pas besoin de construire de nouveaux systèmes pour lutter contre une pandémie. Nous devrions utiliser ceux qui existent. »

Le PEPFAR a construit des laboratoires d’analyse, développé des chaînes d’approvisionnement médical et formé plus de 325 000 travailleurs de la santé. Ces investissements ont aidé les pays à faire face à des crises sanitaires, comme par exemple lorsque les pays d’Afrique de l’Ouest ont utilisé des laboratoires soutenus par le PEPFAR pour répondre à l’épidémie d’Ebola de 2014* (PDF, 7,6Mo).

De même, beaucoup de pays se sont appuyés sur les avancées du PEPFAR en matière de santé publique lors de la pandémie de COVID-19. « Deux décennies d’investissement dans les systèmes de santé des pays partenaires ont joué un rôle essentiel dans la capacité des pays à répondre à d’autres crises sanitaires telles que la COVID-19, le Mpox et Ebola », s’est félicité le président Biden* à l’occasion du 20e anniversaire du PEPFAR, en janvier.

Des sociétés en meilleure santé

Par ailleurs, les investissements du PEPFAR ont permis aux pays de réaliser des progrès sociaux et économiques majeurs. Un rapport établi en décembre 2022* par la Kaiser Family Foundation, un groupe de recherche sur la politique de santé basé à San Francisco, indique que les pays partenaires du PEPFAR connaissent :

. une baisse de 35 % de la mortalité infantile et de 25 % de la mortalité maternelle ;
. une augmentation de 10 % des taux de vaccination des enfants ;
. une réduction de 9 % du nombre de fillettes non scolarisées, avec une réduction correspondante de 8 % chez les garçons ;
. et une augmentation de 2,1 % du produit intérieur brut par habitant.

En Zambie, l’espérance de vie moyenne est passée de 44 à 62 ans au cours des 20 dernières années, en grande partie grâce au PEPFAR, estime l’U.S. Institute of Peace

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