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Promotion de l’équité : 3 femmes qui font bouger les usines Nestlé en Afrique (Par Jean Marc Gogbeu)

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Le groupe Nestlé, qui entend bien maintenir son leadership et mettre en lumière les femmes, est allé bien au-delà des bonnes intentions en reconnaissant leurs compétences et en hissant des femmes à la tête de certaines de ses unités industrielles en Afrique.


Le groupe Nestlé a fait de la promotion de l’équité, l’un des piliers de son action managériale en ouvrant notamment l’accès des femmes à des responsabilités dans les filières techniques et industrielles jusque-là considérées comme l’apanage des hommes. Une approche que le groupe applique également au sein de ses filiales sur le continent africain et qui permet de faire émerger des talents. Trois femmes illustrent bien cette ambition.

Les femmes ont-elles les mêmes capacités que les hommes ? Peuvent-elles exceller dans les métiers dit d’hommes ? Plus de 40 ans après l’instauration de la journée des droits de la femme, ces questions continuent de se poser tant les changements espérés en matière d’égalité des sexes peinent encore à se concrétiser dans de nombreuses parties du monde. Présent en Afrique depuis des décennies, le groupe Nestlé s’est engagé à être un acteur de ce changement à travers diverses initiatives, notamment au sein de ses filiales.

« Notre objectif est de promouvoir les femmes, valoriser leur potentiel dans un environnement de travail empreint de respect et d’équité. Des équipes plus diversifiées avec plus de femmes dans le leadership feront de Nestlé une entreprise encore meilleure », a expliqué Mauricio Alarcòn, CEO de Nestlé en Afrique centrale et de l’ouest, à la faveur de la célébration de la JIF qui a pour thème cette année : ‘’Adopter l’équité’’.

« Nous y travaillons activement, a-t-il poursuivi, car l'adoption de l’équité du genre conduit à de meilleures décisions, à une innovation plus forte et à une plus grande satisfaction des employés. »

Reconnu durant cinq années consécutives pour la promotion de l’égalité des sexes, le groupe Nestlé, qui entend bien maintenir son leadership et mettre en lumière les femmes, est allé bien au-delà des bonnes intentions en reconnaissant leurs compétences et en hissant des femmes à la tête de certaines de ses unités industrielles en Afrique : en Angola, en Côte d’Ivoire et au Nigéria. Des positions dans des filières techniques qui ne sont pas courantes sur le continent et qui ont le mérite de montrer l’exemple.

« Nous devons croire en nos rêves »

Joëlle Abega-Oyouomi, directrice de l’Usine MAGGI à Yopougon, dans l’ouest d’Abidjan

Diplômée de SupAgro de Montpellier en France et l’IMD de Lausanne en Suisse, Joëlle Abega-Oyouomi est depuis 2020 la Directrice de l’Usine MAGGI à Yopougon, dans l’ouest d’Abidjan. Entrée au sein de Nestlé Côte d’Ivoire en tant que stagiaire au Centre R&D (Recherche et Développement), elle a fait valoir par la suite ses compétences au sein des centres R&D à Shanghai en Chine, puis à Lausanne en Suisse, avant de revenir à Abidjan pour occuper les fonctions de responsable développement de produits (du Centre R&D Abidjan) en 2009. Ses états de services lui ont valu d’être promue en 2015 responsable régionale des services de fabrication, à Accra, au Ghana, puis un an à peine après, Directrice du Centre R&D d’Abidjan, jusqu’à sa nomination.

« Lorsque vous êtes une femme, vous faites face à des préjugés qui sous-entendent que votre genre viendrait avec des contraintes qui entraveraient votre capacité à fournir les résultats attendus ou même de rester un talent fiable sur le long terme », partage la Camerounaise qui connaît bien le groupe qu’elle côtoie depuis maintenant plus de deux décennies.

« Ce qui est surprenant, c’est que dans le contexte personnel, les femmes, qu’elles soient mères, sœurs, épouses ou amies, sont reconnues pour être fortes, travailleuses, ainsi que de grandes conseillères. Pourquoi devrait-il en être autrement dans le cadre professionnel ? Nous devons croire en nos rêves. Rien n’est impossible pour celles d’entre nous qui sont prêtes à apprendre, à se développer, à performer tout en prenant soin de leur bien-être physique et mental », suggère-t-elle, consciente de faire office de modèle pour ces jeunes en quête de figures féminines dans le domaine des sciences.

« Les femmes doivent toujours viser l’excellence … »

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Julia Atta, directrice de l'usine Nestlé de Tofa, en Angola

 

Autre figure de proue de la politique de promotion de l’équité des genres du groupe : Julia Atta. Diplômée de l’Université des Sciences et Technologies du Ghana, elle intègre Nestlé en 2006 en tant que stagiaire à l’usine de Tema, avant de prendre la tête des unités de production des boissons, Mossel Bay Factory, à Nestlé Afrique du Sud en 2021. Pour elle, « les femmes peuvent rencontrer des difficultés à concilier vie de famille et travail ; pour cette raison, il est important que l’environnement dans lequel elles travaillent adopte l’équité. »

Au-delà de cette quête, l’engagement des femmes peut contribuer à faire bouger les lignes. « Il est important pour les femmes de rechercher les opportunités et de les saisir. Certaines opportunités de carrière peuvent sembler ne pas arriver au bon moment dans la vie personnelle. Mais, avec quelques ajustements, il est souvent possible d’équilibrer les opportunités et d’autres choses qui comptent pour sa vie personnelle. Les femmes doivent toujours viser l’excellence dans tout ce qu’elles font », avance-t-elle.

« La diversité (…) améliore la prise de décisions »

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Bunmi Etti-Mfon, directrice d'usine MAGGI à Agbara, Nigeria

 

Quand bien même les femmes parviennent à monter en responsabilité, au-delà de la compétence, elles peuvent avoir un impact encore plus grand dans le management des sociétés. « Lorsqu’il y a une bonne combinaison entre les hommes et les femmes, le travail d’équipe a tendance à être plus équilibré, contribuant ainsi à développer une plus grande empathie entre les individus. La diversité stimule un plus grand effort de la part de chacun, ce qui améliore la prise de décisions », soutient Bunmi Etti-Mfon qui dirige depuis quatre ans des unités de production de Nestlé à Agbara au Nigeria.

Pendant plus de huit ans, Bunmi Etty-Mfon, a été responsable de la gestion de la performance des usines Nestlé en Afrique de l’Ouest et du Centre, avant de se voir confier le rôle de responsable de l’unité de production de MILO à Agbara, l’un des plus gros business de Nestlé au Nigeria, en 2019. Elle y passera seulement 5 mois, avant de prendre les rênes de l’unité qui produit les bouillons MAGGI pour les millions de consommateurs au Nigeria.

« Développer une carrière chez Nestlé en tant que femme et mère a été une expérience enrichissante et intellectuellement stimulante pour moi. J'ai contribué de manière significative au lancement de nombreux nouveaux produits dans toutes les catégories. J'ai pris part à des projets qui ont amélioré le processus de production et je travaille actuellement sur des initiatives incroyables qui augmenteront la productivité, réduiront les coûts et maximiseront la satisfaction des clients », se félicite-t-elle aujourd’hui.

Ces trois dames sont bien le symbole de changements qui peuvent être opérés pour renforcer les équipes dirigeantes au sein des entreprises, pour peu que ces dernières en tiennent compte dans leurs stratégies. « Nous avons fait de bons progrès dans notre région pour plus d'équité du genre dans notre entreprise. Nous encourageons nos dirigeants à favoriser un lieu de travail inclusif, l’utilisation du programme unique en son genre de congé parental rémunéré et les politiques innovantes de travail flexible de Nestlé. De même, nous avons renforcé les programmes de mentorat et de coaching pour aider les femmes à atteindre leur plus haut potentiel », met en avant Fridah Muchina, Directrice des Ressources Humaines de Nestlé en Afrique centrale et de l’Ouest.

Par Jean Marc Gogbeu, Sika Finance pour Nestlé

Distribué par APO Group pour Nestlé

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