Burkina Faso : une cinquantaine de soldats et de miliciens tués par les terroristes au nord du pays
La journée du lundi 4 septembre 2023 a été particulièrement triste pour l’armée et le peuple burkinabè. 17 soldats et 36 volontaires civils sont tombés au front, ce jour, lors des affrontements qui les ont opposés à un groupe de terroristes. Selon un communiqué des forces armées, les combats qui ont également fait une trentaine de blessés, se sont déroulés au nord du pays, dans une région que les militaires et leurs supplétifs civils des VDP (Volontaires pour la défense de la patrie) essaient de reprendre aux djihadistes.
En effet, les populations ont été chassées de Koumbri, province du Yatenga « depuis plus de deux ans ». L’opération visait donc à sécuriser la région afin de permettre leur retour. Malgré la violence des combats, les forces gouvernementales ont réussi à « neutraliser plusieurs assaillants », et à « détruire leur matériel de combat ».
Selon le régime militaire dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré, les différents groupes terroristes contrôlent 40 % du territoire national.
La CEDEAO a « condamné les attaques terroristes et exprimé sa solidarité avec le peuple burkinabè ».
La présence des djihadistes au Burkina Faso, depuis 2015, a déjà coûté à ce pays plusieurs dizaines des milliers de morts et des millions de déplacés, dont une partie a trouvé refuge en Côte d’Ivoire.
Seydou Koné
- Vues : 248
