Week-end des Ebony : Les pères fondateurs de l'Unjci à l'honneur 

À l'ouverture de la 25ème édition des Ebony, Jean-Claude Coulibaly, président de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci), a rendu un vibrant hommage aux pères fondateurs de la faîtière. Il s'agit entre autres de Yao Noël, Bamba Alex Souleymane, Mam Camara, Raphaël Lakpé, Ibrahim Sy Savané, Diégou Bailly... C'était le vendredi 26 avril 2024 à Yamoussoukro au village des Ebony ouvert à cet effet dans la capitale politique. À l'entendre, grâce à ces précurseurs, la presse ivoirienne tient le bon bout en dépit des difficultés liées à l'avènement du numérique. Ces derniers, a-t-il insisté, avaient pour objectif de créer un grand outil de solidarité et de confraternité pour les journalistes et communicateurs, capable de porter la Côte d'Ivoire de l'avant. Ainsi l'Unjci a fait du chemin à travers la célébration des journalistes en passant de la nuit de la communication aux week-ends de l'Ebony. Il a également annoncé que le thème retenu pour cette édition est ''L'intelligence artificielle, atouts ou menaces pour le journaliste ?

''Nous voilà à la 25ème édition des Ebony. Quel long et harassant parcours. Prévu pour décembre 2023, c'est finalement en avril 2024 que se tiennent les Ebony. Pourquoi maintenant? Toute la nation était engagée sur la Coupe d'Afrique des nations (CAN) qui était un projet international. Démarrée en janvier, la CAN s'est terminée à la mi-février 2024. Prévu pourtant les 23 et 24 mars, le jeûne des musulmans et chrétiens catholiques nous a fait changer de calendrier. Donc nous ne pouvions pas être en fête pendant que d'autres jeunaient'', a-t-il longuement justifié la tenue des Ebony en avril 2024.
''Nous sommes ici pour célébrer l'excellence, la confraternité et la formation continue des journalistes. Certains avaient demandé de reporter Ebony. Nous avons refusé. Notre métier est assez éprouvé. Nous sommes à la rampe. L'Unjci ne peut pas se permettre de ne pas célébrer Ebony", a réitéré Jean-Claude Coulibaly.

Pour terminer, le président de l'Unjci a recommandé aux journalistes d'être une lumière dans la société. ''Je profite de l'occasion pour appeler les uns et les autres à l'union. Tant que nous ne sommes pas unis, nous ne pouvons pas réussir. Notre métier est de plus en plus menacé. Ce qui peut nous sortir de la précarité, c'est la solidarité et l'union. Ici si tout le monde n'est pas sauvé, nul ne sera sauvé'', a-t-il paraphrasé Charles Rabbet. Après le lancement officiel fait par le sous-préfet de Yamoussoukro, M. Yéo , représentant le préfet, cette première journée s'est terminée à l'hôtel Président par un panel autour du thème '' Intelligence artificielle, atouts ou menaces pour le journaliste ?

Allah Kouamé