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Missile Orechnik contre l’Ukraine, mandat d’arrêt de la CPI contre Netanyahu, Gaza, Liban, Yémen… : les prémices de la 3è guerre mondiale !

Yoav Netanyahu

Photo : Yoav et Netanyahu


Deux événements majeurs ont dominé l’actualité internationale ce jeudi 21 novembre 2024 : l’utilisation d’un missile balistique par la Russie contre l’Ukraine, et l’émission par la Cour pénale internationale (CPI) d’un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Le tout sur fond de bombardements israéliens sur Gaza et le Liban, et de frappes du Hamas, du Hezbollah et des Houtis contre Israël et ses alliés. La trame d’un troisième conflit mondial se met en place. A moins d’en nier l’évidence.

La CPI a donc émis ce jeudi un mandat d'arrêt international contre Benyamin Netanyahu. La Cour ne communique jamais sur le nombre exact de ses actes, mais on sait qu’un autre mandat vise l’ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, et un troisième, Mohammed Deif, le chef de la branche armée du Hamas. Ils sont tous trois poursuivis pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Les 124 pays membres signataires du Traité de Rome fondant la CPI sont donc invités à les arrêter à la première occasion.

Poutine Russia

Comme il fallait s’y attendre, le président américain, grand ami d’Israël a qualifié cette décision d’inique. Cependant, la plus grande surprise est venue de l’Union européenne. En effet, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a déclaré à Amman (Jordanie) où il séjourne actuellement, que ces mandats doivent être « respectés et appliqués » : « Ce n'est pas une décision politique. C'est une décision d'une cour, d'une cour de justice, d'une cour de justice internationale. Et la décision de la cour doit être respectée et appliquée ».

Ce jeudi a également été le jour choisi par la Russie pour frapper l’Ukraine, plus précisément Dnipro avec un nouveau modèle de missile balistique hypersonique à capacité nucléaire, l’Orechnik, en riposte à l’attaque ukrainienne de mardi dernier. Selon le président Vladimir Poutine, s’adressant à la nation aussitôt après : « Nous considérons être dans notre droit d’utiliser nos armes contre les installations militaires des pays qui autorisent l’utilisation de leurs armes contre nos installations. Et en cas d’escalade d’actions agressives, nous répondrons de manière tout aussi forte. (La frappe a visé) un site du complexe militaro-industriel ukrainien. (…) Il n’existe aujourd’hui aucun moyen de contrer de telles armes. Les missiles attaquent des cibles à une vitesse de Mach 10, soit 2,5 à 3 kilomètres par seconde. Les systèmes de défense antiaérienne actuellement disponibles dans le monde et les systèmes de défense antimissile créés par les Américains en Europe n’interceptent pas ces missiles. Ceci est exclu ». Et de terminer en ajoutant que Moscou n’exclut pas de frapper les pays dont les armes sont utilisées par l’Ukraine contre son territoire. Précisons que le missile ne portait pas de charge, et que l’Ukraine n’a pas encore communiqué sur les dégâts occasionnés.

Kim Jong Un

Pendant ce temps, Israël continue de bombarder la Palestine et le Liban sans pouvoir empêcher le Hamas et le Hezbollah de tirer des roquettes et des missiles de plus en plus précis contre son territoire. Que dire des Houtis du Yémen, maîtres de la mer rouge, dont les derniers trophées de guerre sont une base militaire en plein cœur d’Israël et un porte-avion américain ?

Pour boucler la boucle, l’Iran a promis une réponse sévère à Israël depuis la dernière incursion de Tsahal sur son sol. L’un des missiles tirés par ses chasseurs sur Téhéran et ses environs, avait réussi à toucher une installation nucléaire. Le monde s’attend donc incessamment à des frappes destructrices iraniennes contre Tel Aviv.

Que Netanyahu qualifie d’antisémite le mandat d’arrêt de la CPI à son encontre, ou que Volodymyr Zelensky continue de demander à ses alliés de « réagir » face à Poutine, le cocktail qui pourrait être servi à la planète dans un futur proche est donc détonnant. Surtout lorsqu’on sait que la Corée du nord a déjà positionné plus de 10.000 soldats en Russie, et que de nombreuses puissances militaires amies de Moscou ne rêvent que de mettre fin à l’hégémonie occidentale…

Seydou Koné

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