La dépouille de l'ex-président du Conseil constitutionnel, Koné Mamadou, attendue à Bouaké
La dépouille de l'ex-président du Conseil supérieur de la magistrature, le ministre Koné Mamadou, sera transférée à Bouaké le jeudi 18 avril 2024. Selon son frère cadet Koné Yaya, chef de cabinet du maire de la commune de Bouaké, joint ce 12 avril par téléphone par lexterieur.com, le programme des obsèques a été établi. Ainsi, une fois sur place ce jour-là, il est prévu de 21 heures à 23 heures une veillée religieuse au domicile du défunt au quartier Gonfreville. L'inhumation aura lieu le lendemain 19 avril 2024 dans la stricte intimité familiale. Les cérémonies du 7ème jour sont prévues pour le dimanche 21 avril 2024 à la grande mosquée de la Riviera Golf à Abidjan. Par ailleurs, une messe d'action de grâce sera organisée le dimanche 28 avril 2024 à la paroisse notre dame de la tendresse de la Riviera Golf à Abidjan. ''Je suis rentré sur Bouaké. Je dois recevoir la dépouille mortelle de mon aîné. Le transfert se fera certainement par vol. Si je ne suis pas là pour organiser tout cela, ce sera compliqué'', a indiqué Koné Yaya. ''Je vous transmettrai le faire-part afin que vous ayez les détails des obsèques'', a-t-il clos, la voix toujours nouée par l'émotion.
Koné Mamadou, ex-président du Conseil constitutionnel ivoirien a rendu l'âme le 8 avril 2024 à Abidjan dans sa 72ème année. L'ex-Président du Conseil constitutionnel ivoirien s'était rendu le week-end pascal à Bouaké où il comptait des amis et de la famille, avant son décès brutal quelques jours après. Né le 18 septembre 1952 à Boundiali dans le nord de la Côte d'Ivoire, le magistrat hors hiérarchie, ancien ministre d'Etat, Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l'homme laisse derrière lui une famille inconsolable composée de 4 enfants et de nombreux petits-enfants. Koné Mamadou était l'un des magistrats ivoiriens les plus qualifiés de sa génération. Diplômé de l'École nationale de la magistrature de Paris en 1980 d'où il est sorti major de sa promotion après des études de droit à Abidjan, il a occupé plusieurs postes clés au ministère de la Justice sous différents régimes. Il fut directeur de cabinet de Faustin Kouamé sous Henri Konan Bédié. A ce titre, la République lui rendra hommage avant le transfert de sa dépouille à Bouaké.
Allah Kouamé
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