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Juin 2024 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré dans le monde

 Chaleur dans le monde

La température de l’air sur le globe a été, en moyenne, de 16,66 °C en juin 2024. Soit 1,5 °C de plus qu’entre 1850 et 1900.
Les records de températures pleuvent toujours à travers le monde. Juin 2024 est ainsi devenu le mois de juin le plus chaud jamais mesuré, effaçant le record déjà battu en 2023, a annoncé dans un communiqué l’observatoire européen Copernicus, ce lundi 8 juillet 2024.
Des canicules au Mexique, en Chine et en Arabie saoudite, notamment, font de ce mois de juin 2024 le 13e mois consécutif à établir un record.


16,66 °C de température moyenne
La température de l’air sur le globe a été, en moyenne, de 16,66 °C en juin 2024, soit 0,67 °C de plus que la température moyenne à la même période de l’année entre 1991 et 2020. Et 1,5 °C de plus qu’entre 1850 et 1900.
Entre juillet 2023 et juin 2024, la température moyenne de la planète a été « 1,64°C au-dessus de la moyenne préindustrielle 1850-1900 », quand la déforestation et la combustion du charbon, du gaz ou du pétrole n’avaient pas encore réchauffé le climat de la Terre, détaille encore Copernicus dans son communiqué.


Une surchauffe inédite des océans
La surchauffe inédite des océans, qui ont absorbé 90% de l’excès de chaleur provoqué par l’activité humaine, inquiète avec le passage ces derniers jours de l’ouragan Béryl, qualifié « d’anomalie climatologique ».
En juin, pendant que le thermomètre était proche ou inférieur aux normales de saison (période 1991-2020) en France et en Europe de l’ouest, une majorité de l’humanité a subi des températures supérieures voire exceptionnelles.
En Arabie saoudite, plus de 1 300 personnes sont mortes lors du pèlerinage de La Mecque, où le thermomètre a atteint jusqu’à 51,8°C dans la Grande Mosquée de la ville sainte de l’islam.
En Grèce, l’Acropole a dû être fermé mi-juin, sous plus de 44°C. Le nord de la Chine, dont Pékin, a été écrasé sous plus de 40°C, tandis que le sud du pays subissait des inondations.
Le Kenya, l’Afghanistan et la France ont aussi connu des inondations catastrophiques, autre phénomène accentué dans le monde par le réchauffement climatique, qui augmente l’humidité maximum dans l’air et donc l’intensité potentielle des pluies.

Avec AFP

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