La dégradation spectaculaire du métier de journaliste se heurte à une indifférence alarmante (Fabrice Fries)
Le pire, c’est qu’on s’y habitue. Photo : Fabrice Fries, PDG de l'Agence France-Presse (AFP). Credit: Sameer al Doumy
On n’est plus étonné de lire le macabre décompte des journalistes tués dans l’exercice de leurs fonctions ni d’apprendre, via une enquête du collectif Forbidden Stories, que sur les plus de 100 journalistes tués à Gaza, plusieurs ont à l’évidence été ciblés délibérément, ni de savoir que les instructions sont de plus en plus souvent données par les rédactions de cacher les brassards de presse. Il semble normal à tous que les budgets sécurité soient en hausse exponentielle...