Condamné pour viol, Dani Alves a payé sa caution et va sortir de prison
L'ancien international brésilien de 40 ans, Dani Alves, va sortir de prison dans les prochaines heures. Il a pu payer ce lundi 25 mars 2024 la caution d'un million d'euros imposée par la justice espagnole.
Le natif de Juazeiro a mis cinq jours pour rassembler cette somme, puisque le principe de cette remise en liberté sous caution avait été décidé par le tribunal dès mercredi. Pour éviter que l'ex-star du FC Barcelone, de la Juventus ou encore du Paris Saint-Germain ne s'enfuit, le tribunal lui a retiré ses deux passeports espagnol et brésilien et lui a interdit de quitter l'Espagne.
Des rumeurs insistantes avaient laissé entendre que le père d'une autre star brésilienne du foot, son ancien coéquipier Neymar, pourrait l'aider à payer la caution. Mais l'international brésilien, qui avait admis en janvier avoir versé 150 000 euros pour aider l'ex-latéral à payer ses frais d'avocats, a assuré jeudi que depuis la condamnation d'Alves, la situation était « différente ».
La situation financière de Dani Alves s'est considérablement dégradée depuis son arrestation, notamment avec la suspension de son contrat avec le club mexicain des Pumas et l'arrêt d'autres sources de revenus, selon sa défense.
Désormais libre après 430 nuits derrière les barreaux. Dani Alves avait été placé en détention provisoire dans le centre pénitentiaire de Brians 2 dès son arrestation en janvier 2023, après avoir été accusé du viol d'une jeune femme dans la nuit du 30 au 31 décembre 2022 dans une discothèque de Barcelone. Jugé en première instance le mois dernier, il s'était vu infliger une peine de quatre ans et demi d'emprisonnement et était donc resté derrière les barreaux.
En acceptant mercredi dernier sa remise en liberté, le tribunal avait statué qu'il devrait se présenter toutes les semaines au tribunal et répondre « à toutes les convocations » judiciaires d'ici à son nouveau procès, dont on ignore la date. Il lui sera également interdit d'approcher à moins d'un kilomètre du domicile ou du lieu de travail de la victime et d'entrer en contact avec elle.
Le parquet s'était opposé à cette demande de remise en liberté, estimant que le risque de fuite était important.
L'avocate de la victime, Me Ester García, avait aussi fustigé la décision du tribunal, parlant d'une « justice pour les riches ». Pour convaincre le tribunal de cette remise en liberté, son avocate, Me Inés Guardiola, avait argué que l'ancien joueur avait déjà purgé un quart de la peine prononcée en première instance.
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