Opération Promesse de vérité 3 : L'Iran attaque les bases américaines au Qatar, au Koweit et en Irak

Photo : un missile hypersonique iranien capable de modifier seul sa trajectoire

Le conflit entre Israël et l'Iran (qui fait 75 fois sa taille !) vient de monter d'un cran avec l'attaque lancée aujourd'hui par l'Iran contre les bases américaines dans le Golfe. Au moins deux dizaines de missiles ont été tirés sur la base d'al-Udeid au Qatar et une autre en Irak.

La frappe réalisée hier, dimanche 22 juin 2025 par les bombardiers B-52 de l'armée américaine contre les centres de recherche iraniens est la raison de l'extension du conflit.

Le général Mohsen Rezaei, ancien commandant des Gardiens de la révolution a déclaré sur un plateau télé que l'Iran avait retiré toutes les matières nucléaires de ses réacteurs de Fordow et autres depuis le mois de mars. Ces propos ont été confirmés par des images satellitaires montrant des files de camions sur les montagnes. Quant aux impacts, également visibles par satellite, elles ne semblent pas avoir été efficaces. En d’autres termes, l’opération américaine s’est soldée par un flop momumental, tout en donnant la légitimité à l’Iran de se défendre.

Photo: vue des dégâts en Israël

Toutefois, selon un communiqué israélien, l'armée de l'air israélienne continue de frapper actuellement des sites d'infrastructures militaires à Kermanshah en Iran, et le président américain Donald Trump a même affirmé avoir infligé à l'Iran de très lourdes pertes.

Ceci étant, contrairement aux médias Occidentaux qui parlent des dégâts en Iran, les réseaux sociaux diffusent à longueur de journée des vidéos de la destruction d’Israël et du départ massif des israéliens vers Chypre, la Pologne ou les USA.

Baptisée "opération Promesse de vérité 3", la riposte iranienne a d'abord consisté à détruire une bonne partie des infrastructures israélienne. Les dégâts sont considérables après plus d'une semaine de bombardements sur Tel-Aviv, Jérusalem ou encore Haïfa : le siège du Mossad, le terminal pétrolier de Haïfa, le siège de Microsoft, l'aéroport Ben Gourion et la base aérienne de Nevatim ont tous été détruits, ainsi que plusieurs autres infrastructures vitales pour Israël.

Un dernier élément et non des moindres, la guerre cybernétique fait également rage dans la région. Les pirates s'en donnent à coeur joie pour brouiller les émissions télés, les caméras de surveillance et même les sirènes israéliennes. Selon Téhéran, l'Iran a utilisé une arme électronique antisatellite pour désactiver un satellite israélien de communication militaire pendant 17 mn, ce qui lui a permis de lancer des missiles « invisible » sur Beersheba et le Néguev en échappant aux systèmes de défense. Les choses se corseront encore plus si l'Iran ferme le détroit d'Ormuz, et provoque une crise économique mondiale sans précédent. 

Les appuis israéliens sont connus depuis longtemps, qui soutiennent les attaques de Tsahal tout en essayant d'empêcher l'Iran de le frapper : les USA, la France, l'Angleterre et quelques pays arabes tels que la Jordanie, le Qatar et l'Arabie Saoudite. Les alliés de l'Iran par contre, ne se sont pas encore impliqués dans le conflit : le Pakistan, la Russie, la Chine, la Corée du nord, bref les pays du BRICS. Bref, seul contre la coalition Occidentale, l'Iran continue de frapper quand, où et qui il veut !

Assiste-t-on au début de la troisième guerre mondiale ? Oui, si Donald Trump continue d'apporter son soutien et celui des USA à Israël. Non, puisque l'Iran a prévenu le Qatar de l'arrivée des missiles, ce qui a permis aux Américains de les intercepter. A l'image des petits trous que Trump a fait creuser dans les montagnes de Fordow, de Natanz et de Esfahan. Or, si ce n'est pas le début de la troisième guerre mondiale, est-ce la fin d'Israël ?

Seydou Koné