Musique / Reggae : Voici Vincent Ford, le père de « No Woman, No Cry »

Il s’appelait Vincent Ford, et c’était un intime de Bob Marley. Né le 10 novembre 1940, il était connu de tous pour son humanisme. En effet, l’homme avait le cœur dans la main : il offrait à manger aux pauvres de Trenchtown, son quartier, à travers une soupe populaire. Pourtant, un diabète sévère l’avait cloué très tôt dans un fauteuil roulant, lui arrachant ses jambes.

Vincent Ford avait été reconnu par Bob Marley comme l'auteur-compositeur de ses chansons à succès « No Woman, No Cry » (album Natty Dread sorti en1974), « Positive Vibration », « Roots Rock Reggae » (album Rastaman Vibration sorti en 1976), et « Crazy Baldheads ». Il touchait également le crédit d'écriture pour « Inna de Red » et « Jah Bless » du fiston Stephen Marley. Notons que le célèbre tube « No Woman, No Cry » a été classé 37e parmi les 500 plus grandes chansons de tous les temps par le journal « Rolling Stone ».

Fidèle à sa nature, Vincent Ford a passé sa vie à aider les démunis avec ses royalties, avant de s’éteindre dans la paix du Seigneur, à l'âge de 68 ans, en 2009, à Kingston (Jamaïque). RIP, l’artiste !

Seydou Koné