Filière cajou: La Côte d'Ivoire garde son rang de 1er producteur depuis 2015
Le mardi 4 juin 2024, au siège du Système intégré de gestion du foncier urbain (Sigfu), sis au Plateau, le Directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Docteur Adama Coulibaly était l’invité de l'émission ''Tout Savoir Sur'' le développement des filières coton et anacarde en Côte d'Ivoire. Il s'agit d'une tribune du Centre d'information et de communication gouvernementale (Cicg) qui permet à des acteurs de s'exprimer sur les activités du gouvernement ivoirien. Dans son exposé, docteur Adama Coulibaly est revenu sur les performances réalisées dans la filière cajou depuis la réforme de 2013. A l'entendre, il y a une note de satisfaction générale. "L'on est parti de moins de 500 000 tonnes avant la réforme pour atteindre 649 587 tonnes de noix brutes de cajou en 2016. Et depuis, la production n’a connu qu’une courbe ascendante pour atteindre 1 225 935 tonnes en 2023. Pour la campagne courante, nous avons une prévision de production de 1 250 000 tonnes mais révisées à 1 000 000 tonnes en raison des conditions climatiques défavorables cette année dans les pays de production'', a-t-il confié à son auditoire.
Poursuivant, il a indiqué que '' ce sont tous ces résultats qui font aujourd’hui de notre pays le premier pays producteur et premier exportateur de noix brutes de cajou, depuis 2015. Il représente, à lui seul, 40% de l’offre mondiale en noix brute de cajou''. Cette performance, confié Adama Coulibaly, est la résultante de plusieurs facteurs dont les résultats obtenus par la recherche agronomique avec des variétés d’anacardiers à haut rendement et l’encadrement et la sensibilisation des producteurs sur les meilleures pratiques agricoles. Cette année, ce sont 193 entreprises qui sont agréées en ce qui concerne la commercialisation, pour l’export dont 119 coopératives et 74 sociétés commerciales. Pour l’achat bord champ, au total 1570 acheteurs sont agréés dont 1288 coopératives, 129 sociétés commerciales et 35 unités de transformation concernant l'achat bord champ. Avec ces chiffres, la Côte d’Ivoire se hisse à ce jour au rang de deuxième exportateur d’amandes, après le Vietnam et troisième pays transformateur au monde.
Selon l'exposant, ces usines ont généré plus de 15 000 emplois directs dont 70% au profit des femmes.
Alla Kouamé
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