Clash à la Maison blanche : Trump fait payer à Zelenski l’humiliation subie par les médiateurs africains à Kiev
Ce vendredi 28 février 2025, le président ukrainien Volodymyr Zelenski en visite officielle aux USA s’est fait virer de la Maison blanche comme un malpropre. Venu négocier de l’aide, des images de la guerre en main, comme un collégien, il a été rabaissé à en discuter avec des collaborateurs, en présence de son homologue, avant que Donald Trump ne lui porte le coup de grâce.
Scène surréaliste à la résidence officielle du président des Etats-Unis d’Amérique. Devant des dizaines de journalistes, l’audience accordée au Numéro Un ukrainien s’est transformée en passe d’armes. Il lui a été vertement reproché de vouloir coûte que coûte provoquer une troisième Guerre mondiale. Même sa tenue a été passée en dérision, les hôtes américains lui reprochant de venir à la Maison blanche en pull-over au lieu de porter un costume. La passion du débat a également permis à la presse d’apprendre de la bouche de l’homme le plus puissant de la Terre que, contrairement à la propagande européenne, ce n’est pas Poutine et la Russie qui sont à court d’effectifs militaires, mais bien Zelenski et l’Ukraine. Alors que l’Occident martèle depuis trois ans que la Russie a perdu la guerre, Trump a pris le contre-pied de leurs déclarations en déclarant que sans le soutien de son pays, l’Ukraine n’aurait même pas tenu trois jours…
Photo : Les médiateurs africains n'avaient pas été écoutés à Kiev
Pour rappel, la mission de paix de l’Union africaine avait lamentablement échoué à Kiev à faire entendre raison au président ukrainien. Ce dernier avait laissé les chefs d’Etat africains se faire humilier par ses petits collaborateurs, le vendredi 16 juin 2023. Le porte-parole du président Zelensky avait alors estimé qu’elle n’en avait « pas le niveau » ! Elle intervenait pourtant quelques semaines après la tournée africaine de son ministre des affaires étrangères qui sollicitait le soutien de l’Afrique…
Trois ans soit 1 095 jours, ou encore 26 280 heures, des milliers de morts et la destruction totale ou partielle d’innombrables villes et villages plus tard, le bouillant président patriote est lâché en plein vol par celui sur qui il comptait pour jouer au dur.
Peut-on aimer son pays au point de le faire souffrir de la sorte dans un conflit inutile qui ne pouvait avoir d’autre issue ?
Seydou Koné
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