Accès à internet au Ghana: Starlink obtient enfin le feu vert

L’approbation récente de Starlink pour opérer au Ghana marque une avancée significative dans le paysage des télécommunications du pays. Suite à des perturbations majeures causées par des dommages aux câbles sous-marins, le gouvernement ghanéen, sous la direction de la ministre de la Communication et de la Digitalisation, Ursula Owusu-Ekuful, a accéléré le processus de licence pour Starlink afin de répondre à la crise de connectivité. Cette initiative promet de transformer l’accès à Internet au Ghana, notamment en offrant des vitesses plus rapides et un accès plus fiable, particulièrement dans les zones rurales sous-desservies​.

En plus de résoudre les problèmes immédiats de connectivité, Starlink pourrait également avoir un impact profond sur les secteurs de l’éducation et de la santé au Ghana. La disponibilité d’un internet rapide et fiable peut permettre l’accès à des ressources éducatives en ligne et améliorer les services de télémédecine, essentiels dans les régions éloignées où les infrastructures médicales sont limitées. Cette technologie satellite pourrait donc jouer un rôle clé dans l’amélioration des conditions de vie et des opportunités économiques pour de nombreux Ghanéens​​.

Malgré ces avancées, le coût des services Starlink reste un sujet de préoccupation. La ministre Owusu-Ekuful a souligné que les tarifs actuels positionnent Starlink comme une option pour les abonnés de haute valeur, indiquant la nécessité de dialogues continus pour rendre ces technologies plus accessibles à l’ensemble de la population. Le gouvernement ghanéen travaille également sur des solutions de satellite backhaul abordables en collaboration avec d’autres prestataires de services satellite sous l’égide de l’Union Internationale des Télécommunications, pour assurer une inclusion numérique plus large​​.

L’introduction de Starlink au Ghana est donc vue non seulement comme une solution à court terme aux défis de connectivité, mais aussi comme un catalyseur potentiel pour le développement socio-économique à long terme, soulignant l’importance de la coopération régionale et de l’innovation technologique dans le secteur des TIC en Afrique.